Le château d'Armailhac qui s’étend au nord-ouest de Pauillac sur la rive gauche du vignoble bordelais en Gironde, s’étend sur trois zones et est disposé autour d’un parc splendide. Un plateau de 26 hectares de graves légères et profondes dans le prolongement du plateau des "Carruades de Lafite", un plateau de graves sur sous-sol calcaire (plateau de Pibran) qui couvre 19 hectares et une croupe de 5 hectares de graves légères et profondes. La viticulture se fait de manière traditionnelle avec le plus grand soin et est adaptée à chaque cépage. La vinification des vins se fait dans des cuves inox pour une durée totale de cuvaison de 15 à 20 jours. Ceci procure aux vins, une grande intensité aromatique ainsi qu’une structure complexe et charnue. En 1831, du fait d’un professionnalisme irréprochable, de méthodes exigeantes et d’un savoir-faire sans pareil, les vins du Mouton d’Armailhacq ont vu leur popularité s’accroître. Ceci est l’œuvre du nouveau propriétaire du vignoble, Armand d’Armailhacq et c’est cette exigence de qualité qui a valu au Mouton d’Armailhacq d’être classé 5e Grand Cru en 1855. Vingt-trois années plus tard, en 1878, le vignoble couvrait désormais, près de 70 hectares. Le gendre d’Armailhacq, le comte Adrien de Ferrand était alors le maître des lieux. Son voisin de Mouton, le Baron Philippe de Rothschild devient actionnaire minoritaire, puis propriétaire du domaine quelques années plus tard. Déjà propriétaire du Château Mouton Rothschild, le nouvel acquéreur du Château Mouton d’Armailhacq changea le nom du Cru en Mouton-Baron-Philippe, en 1956, qui deviendra à la fin des années 70, Mouton-Baronne-Philippe. À partir de 1968, le Domaine désormais Mouton-Baronne-Philippe est ramené à la superficie de 50 hectares. Suite au décès du Baron, sa descendante, la Baronne Philippine et ses enfants, ont décidé de restituer au Domaine, son ancienne appellation, sans mettre le « q » final, afin de le distinguer de 1er cru. Le vignoble appartenant autrefois à Dominique d’Armailhacq est alors renommé en 1989, "Château d’Armailhac".